TAMAZGHA
La conférence de Saïd Sadi à Paris a secoué plus d’un. Des vérités historiques qui font mal, Un mal nécessaire. »Conflit des mémoires et transmission » tel est le thème et objectif principal de cette rencontre donnée suite à la sortie du TOME III de ses mémoires dont le titre est: La haine comme rivale: 1987-1997. Disponible en France, au Canada et dans d’autres pays. N’hésiter pas à voir l’intégralité de la conférence.
Pour s’offrir des perspectives de sortie; la récriture de notre riche histoire falsifiée, effacée et cachée ainsi que des témoignages et des mémoires, est plus que nécessaire.
Mon intime conviction, poursuit le conférencier, le Dr Saïd Sadi, c’est que , si on n’instaure pas la matrice nord africaine, […], si Tamazgha n’est pas resourcée à son substrat amazigh, je ne le dis parce que je suis kabyle, je le dis parce que je le pense profondément; intellectuellement, politiquement, civiquement ; si nous n’arriverons pas à nous réapproprier ce socle amazigh qui a porté un esprit, une spiritualité, une culture qui a traversé 3 000 ans d’affrontements, nous n’irons nulle part, donc c’est dans la matrice nord africaine qui assume son substrat amazigh d’abord avec l’ensemble des sédiments qui sont venus s’y apporté, J’ai dit tout à l’heure, je revendique Saint Augustin, Ibn Khaldoun, Alber Camus et Jean Amrouche et Mouloud Mammeri et Kateb Yacine et tout ça m’appartient!
KABYLIE
«Plus de la moitié des Kabyles vivent en dehors de la Kabylie»
Said Sadi: «Excusez moi de ne pas être d’accord avec vous, mais non seulement, je ne suis pas pour le rétrécissement de la communauté kabyle sur une terre qui ne la contiendrait pas, … d’ailleurs; plus d’un tier des kabyles vivent en dehors de la Kabylie, […]»
– Livre TOME III – La haine comme rivale: 1987-1997: Disponible en France, au Canada et dans d’autres pays